Après mon billet il y a quelques jours, "trop d'infos sur Wikipédia", une étude britannique me conduis à écrire ce matin sur l'abondance d'information que l'on peut trouver dans les réseaux sociaux. Et puisque nous sommes dans une société dite de l'information que certains qualifient même de période de surabondance d'informations, j'ai décidé de crééer une nouvelle catégorie de billets sur ce blog. "Trop d'infos" sera consacrée à ces sources d'infromations en ligne qui regorgent d'infos et auquelles on ne pense pas forcément. Ainsi, nous pourrons réfléchir et pourquoi pas nous positionner entre les différents adages et proverbes : "Davantage d'information signifie davantage de pouvoir", "L'accroissement de l'information entraînera une meilleure démocratie", "Trop d’information tue-t-il l’information", "Y a-t-il trop d’informations sur Internet ?", etc.
Revenons donc au sujet de ce matin, y a t-il trop d'informations sur Facebook et les réseaux sociaux ? C'est l'avis d'un assureur britannique, Legal & General, qui a commandé une enquête sur les usages et comportements auprès de plus de 2.000 utilisateurs des médias sociaux. Il en ressort notamment que 38 % de ces internautes publient des informations sur leurs vacances à venir sur ces supports dont Facebook ou Twitter sont les plus représentatifs. So what ? me direz-vous ... Si vous ajoutez à cela la facilité avec laquelle un parfait inconnu peut devenir votre « ami » sur Facebook ("13 % des requêtes envoyées pour les besoins de cette étude ont été validées"), ou votre follower sur Twitter ("dans 92 % des cas, les utilisateurs ont autorisé sans aucune vérification les enquêteurs de l'institut Opinion Matters qu'ils ne connaissaient pas à suivre les messages qu'ils publient en ligne"), dela devient un risque sérieux pour les biens de ces personnes estime l'assureur : "Il est incroyablement facile de se servir des réseaux sociaux en ligne pour identifier des gens et lister leurs biens, jusqu'au confort de leur canapé." C'est en effet l'objet de cette étude intitulée "The Digital Criminal" (Les criminels numériques) à laquelle a participé un ex-cambrioleur repenti comme consultant qui explique cet "achat en ligne des cambrioleurs".
Alors, comme je l'écrivais déjà dans mes différents articles sur les dangers de Facebook et les dangers de réseaux sociaux, il est nécessaire de faire preuve de bon sens ; et pourtant Internet semble tendre à réduire le bon sens des internautes : en déshumanisant les contacts, la Toile nous incite à plus de libertés. Il faut pourtant agir sur le Net comme dans la vraie vie !
Sinon, vous avez le droit de garder le silence, tout ce qui écrirez sur le Net pourra être retourné contre vous, un avocat ne vous sera pas commis d'office !
François JEANNE-BEYLOT
Ce n'est pas Facebook qui est dangereux, mais l'utilisation que les gens en font.
Rédigé par : Flash | 14 décembre 2010 à 10:14