Alors qu'en France, nos journalistes estiment que la surveillance et l'analyserdes sources ouvertes : "ne suffit pas pour assurer une véritable surveillance, une veille stratégique pour les entreprises" (CF mon billet du 25 janvier), aux Etats-Unis, la sénatrice démocrate Dianne Feinstein, présidente de la commission du Renseignement se demande, au sujet de la situation au Proche et Moyen Orient, si, dans les services de renseignement, "quelqu'un regardait ce qui se passait sur Internet" et considère qu'il y a "des lacunes dans la collecte d'information sur les réseaux sociaux dont Facebook"(Canadian Press et AFP) ...
En lisant ces dernière brèves, je n'ai pu m'empécher de faire le lien avec la situation française ; D'un coté de l'Atlantique, au pays des droits de l'homme, on voudrait que les veilleurs outrepassent leurs droits et deviennent des espions en utilisant sources secrètes et des méthodes douteuses ; De l'autre, au pays de la liberté, on voudrait que les espions utilisentles sources ouvertes accessible à tous ... Faudrait-il vivre alors au milieu de l'Atlantique ?
Nous avançons donc progressivement dans la réponse à la question déjà posée précedement "se contenir aux sources ouvertes suffit-il pour assurer une surveillance, une veille stratégique pour les entreprises ?"
François JEANNE-BEYLOT
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