Nous le savons Google est bien plus q'un moteur de recherche. Google est une galaxie de services parmis lesquels brillent Gmail, Picassa, Youtube, Google Maps, Google Analytics, Google Documents, etc. et bientôt des services dédiés au tourisme. Mais n'oublions pas l'intérêt du géant de Moutain View derrière l'ensemble de ces services : mieux nous connaître, pour nous proposer de la publicité ciblée. Si vous en doutez encore, voici un de ces services qu'il illustre bien la connaissance que Google a de nos profils et dont j'ai déjà parlé ici ou là : Google Adplanner est un outil qui vous donnera les statistiques mensuelles détaillées de visites d'un site Web (de plus de 10.000 visites par mois). Les informations fournies viennent de Google Analytics, pour les sites qui l'utilisent, et du recoupement de toutes les informations glanées dans l'ensemble des services de Google. Pour mémoire et si vous utilisez l'un de ces services, vous avez donné l'autorisation à Google de se servir dans les informations que vous lui donnez.
Qu'en est -il alors d'un des derniers nés des services de Google : le réseau social Google+ ? Et bien là encore, il semblerait que vos cercles Google+ soient un critère de référencement pour Google. Selon le site américain spécialisé Labnol, le moteur commence à modifier l’affichage des résultats en fonction du nombre de personnes figurant dans vos cercles Google+ et utilise l’authentification d’un auteur par le biais d'un attribut (rel= »me » et rel= »author ») pour déterminer la pertinence d’un résultat. Ainsi, connecté sur Google, vous pourrez voir apparaitre la photo d'un auteur authentifié à coté d'un résultat et le nombre de personnes dans ses cercles Google+.
Bref, là encore c'est un argument massue face à Facebook pour convaincre ceux qui ne souhaiteraient pas créer de compte sur le réseau social de Google. Les pages d'entreprises, à venir sur Google+ se promettent donc un bel avenir (celui d'améliorer le référencement de l'entreprise sur Google) alors que les pages fans de Facebook peinent à trouver leur sens.
François JEANNE-BEYLOT
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