Boulevard de l'info

De l'utilité de Twitter

Voici un sujet qui me permet de reprendre du service sur ce blog que j'avais justement un peu délaissé pour ... Twitter.

Twitter est un service de microblogging en 2006 qui permet de publier des messages de 140 caractères. Je trouve que ce médias est peu ou mal utilisé ; J'entendais encore récemment une plus jeune dire qu'il souhaitait réduire son activité et sa présence sur le Web et qu'il allait donc fermer son compte Twitter ... Pourtant, Twitter me parait d'une utilité sans comparaison avec Facebook ou autre Snapchat. Retour sur quelques arguments :

Twitter en chiffres

• 284 millions d’utilisateurs actifs mensuels (dont 117 millions qui publient des tweets, 2,3 millions en France et 80% sur mobile)
• 117.000 comptes certifiés (dont l'identité est validée par Twitter) et 20 millions de « faux comptes »
• 500 millions de tweets envoyés par jour
• 208 followers en moyenne par compte
• Utilisateur le plus suivi : Justin Bieber (64 millions de followers)
• Marque la plus suivie : YouTube (51,6 millions de followers)
• Tweet le plus retweeté : plus de 3,3 millions de RT, mis en favoris plus de 2 millions de fois
• Pour aller plus loin : d'autres chiffres sur l'usage de Twitter dans le monde et une dataviz sur Twitter en France

Parmi ces chiffres, deux me paraissent bien refléter le médias : 300 milliards de tweets depuis 2006 (l'activité du réseau en direct est assez bien illustrée sur ce site) et 44% des utilisateurs n’ont jamais tweeté ...

Ainsi Twitter est principalement utilisé pour faire de la veille, s'abonner aux autres, suivre d'autres comptes. Ce qui illustre, encore un fois, le fait que le Web participatif ne fait pas participer. C'est vrai que pour surveiller un sujet Twitter est un très bel outil à condition d'utiliser les bon mots-clés, hashtags et de paramétrer le cas échéant une recherche avancée. Pour les plus experts, récupérer les résultats de sa recherche en flux RSS pour ajouter l'intégrer dans une agrégateur ou un outil de veille, permet, entre autre, de surveiller un compte sans s'y abonner.

Mais Twitter peut aussi (et surtout) servir à publier ! C'est justement ce que près de la moitié des utilisateurs n'osent pas faire ... Pour cela, il n'est pas nécessaire de raconter sa vie et de partager toutes ses activités (Facebook est très bien pour cela ... avec l'avantage de ne partager ses informations qu'avec ses "amis"). Vous pouvez en revanche partager vos lectures, les résultats de votre veille, vos (courts) avis, vos découvertes, etc.

Vous pouvez aussi vous en servir de façon professionnelle pour augmenter votre visibilité (avec parfois des effets secondaires !) et même communiquer en s'inscrivant dans des conversations (visibles par tous) ou en interpellant d'autres Twittos plus ou moins influents.

En bref, là ou Facebook permet de communiquer avec ses proches de façon personnelle, Twitter propose de communiquer avec tous. Cela est donc, je trouve plus exigent. Nous retrouvons là les principes du blog. Il faut trouver sa ligne éditoriale, son rythme, ses lecteurs, etc.

François JEANNE-BEYLOT

Ces entreprises au dessus des lois

En ce moment, "on" réfléchit en France sur une proposition de loi relative à la protection du secret des affaires et donc indirectement censée protéger les entreprises (françaises ?). "On", se sont principalement nos élus et peu les entreprises concernées ... Or, seulement un cinquantaine de nos députés (sur 577 ...) auraient une expérience sérieuse en entreprise. Voici donc un point de vue d'entrepreneur impliqué. Un tel projet de loi ne risque-t-il pas de pénaliser les entreprises françaises vis-à-vis des groupes étrangers moins scrupuleux ? Un tel texte ne risque-t-il pas de servir les grandes entreprises au détriment des petites, alors même que la loi devrait servir à défendre le plus faible ?

Les grandes entreprises (françaises ou étrangères), équipées d'arsenaux juridiques puissants, n'hésitent pas à saisir les législateurs quand la loi ne les arrange pas. Ainsi, Google, Facebook, et Paypal ont saisi le Conseil constitutionnel au sujet de la loi antiterroriste qui prévoit le blocage administratif de sites glorifiant le terrorisme, sans l'intervention d'un juge.

Plus simplement, elles contournent la loi, savamment conseillées pour rendre nos législateurs stériles : Exemple criant du caractère inutile de certaines législations et des apparentes « bonnes intentions » de quelques uns de nos parlementaires, la loi dite anti-Amazon a vainement tenté d'encadrer les conditions de la vente à distance des livres. Cette loi habilitait même le Gouvernement à modifier par ordonnance les dispositions du code de la propriété intellectuelle relatives au contrat d'édition. Ainsi, afin de protéger le marché du livre et le commerce des « librairies physiques » des gros cybermarchands, le texte interdit aux sites de vente en ligne, avec en ligne de mire Amazon et la FNAC dans une moindre mesure, le cumul de la TVA à 5 % sur les livres et la gratuité des frais de port.

La réponse d’Amazon n’a pas tardé puisque quelques jours plus tard le site déclarait : « Nous avons fixé les frais de livraison au minimum autorisé par la loi » autrement dit au prix d’un centime pour un ou plusieurs achats ». La FNAC a d’ailleurs fait de même dans les jours qui ont suivi. La réaction du Ministère de la culture passe plus pour un aveu d’impuissance que pour autre chose : « la loi était avant tout symbolique ». Plusieurs observateurs s’accordent pourtant à dire que cette loi ne change rien à la situation des librairies physiques.

D'autres entreprises, plus souvent étrangères, choisissent plus simplement de ne pas respecter la loi. Mais le résultat est le même : rendre les pouvoirs législatifs et judiciaires impuissants ... Nous avons parfois l'impression que les lois françaises ne seront respectées que par les  entreprises hexagonales alors que les firmes étrangères se situe au dessus des lois.

Ainsi, Uber propose depuis février dernier le service Uberpop sur tout le territoire français. Ce service permet aux particuliers de proposer leur offre de transport à d’autres particuliers pour des tarifs plus avantageux que ceux d’un taxi. Mais surtout ce service a été jugé illégal par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ... Illégal mais toujours actif, et s'offrant même de la publicité. Le 16 octobre dernier, le Tribunal Correctionnel de Paris condamne Uber à payer 100.000 € d’amende pour « pratique commerciale douteuse ». Autant dire que ce montant est dérisoire à la simple vue de ses financeurs (Goldman Sachs, Google, Lowercase Capital, First Round Capital, Menlo, Benchmark, TPG Investment). Le tribunal demande également  au groupe de diffuser sur ses sites français sa décision ainsi que le fait que les chauffeurs amateurs s’exposent à des poursuites pénales avec cette pratique. Laissons nos lecteurs constater par eux-mêmes, que le site, non seulement n'affiche pas ce message mais continue de recruter des particuliers qui deviendront donc vite fraudeurs peut être sans le savoir. En fin de semaine dernière, Uber à simplement changé le nom Uber Pop en Uber Pool mais le principe reste le même ...

Alors pour revenir au projet de loi sur le secrets des affaires qui intéresse plus particulièrement nos lecteurs, nous posons trois questions aux législateurs : "Qui ce texte servira-t-il finalement ? Est-il adapté au tissu économique français composé en grande majorité de PME ? N'illustre-t-il pas l'échec de la pédagogie sur le secret des affaires dans les entreprises ?"

François JEANNE-BEYLOT

Article repris sur Les Echos : http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-118714-ces-entreprises-au-dessus-des-lois-1065534.php

Journée contributive sur Wikipédia

Dans le cadre du Mois international de la contribution francophone, Troover en partenariat avec l'École de Guerre Économique organise deux demi-journées contributives à Paris le 15 octobre prochain. Cette journée est ouverte à tous (entrée libre) dans la limite des places disponibles.

Objectifs

•  Sensibiliser sur les bons usages de l'encyclopédie et démystifier Wikipédia
• Inciter à contribuer
• Former à la contribution

Programme
Matin
Chaque atelier est une séquence de 50 minutes introduit par une rapide présentation théorique, suivi d'applications pratiques par les personnes présentes, d'un jeu de questions-réponses ; Les ateliers sont séparés par des pauses de 10 minutes
9h00 : Ouverture sur la sensibilisation, les grands principes
9h30 : Premier atelier : Création d'un compte Wikipédia : création, modification de sa page, comptes utilisateurs, la communauté
10h30 : Deuxième atelier : Modification d'une page Wikipédia : recherche de contenu, modification de page, prévisualisation
11h30 : Troisième atelier : Insertion d'images
12h30 : fin

Après midi
Chaque atelier est une séquence de 50 minutes introduit par une rapide présentation théorique, suivi d'applications pratiques par les personnes présentes, d'un jeu de questions-réponses ; Les ateliers sont séparés par des pauses de 10 minutes
14h00 : Ouverture sur la sensibilisation, les grands principes
14h30 : Premier atelier : Création d'un compte Wikipédia : création, modification de sa page, comptes utilisateurs, la communauté
15h30 : Deuxième atelier : Modification d'une page Wikipédia : recherche de contenu, modification de page, prévisualisation
16h30 : Troisième atelier : Insertion d'images
17h30 : fin

Lieu
École de Guerre Économique, ESLSCA, Amphi A2, 1 Rue Bougainville, 75007 Paris.[carte] 

Info sur Wikipédia

Venez nombreux ! Apportez votre ordinateur portable, nous serons sur place pour vous accompagner à faire vos premiers pas dans Wikipédia.

François JEANNE-BEYLOT

Puisqu'on vous dit qu'Internet a de la mémoire ...

N'en déplaise à Nathalie Kosciusko-Morizet, le droit à l'oubli numérique n'existe pas et Internet se souvient ... Je l'ai déjà démontré ici ou là, mais je voudrais détailler aujourd'hui une pratique de plus en plus répandue : Retwitter un message en dehors de son contexte, reprendre un vieux tweet qu'Internet a conservé (sur Twitter ou Topsy) de préférence sur une personnalité (politique) et le remettre au gout du jour quelques mois ou années après.

Par exemple, cela donne ça :

"Ni remaniement ni déclaration improvisée ne peuvent répondre à la profondeur de la crise. Le problème de la France est à l’Elysée!" : un Tweet de Jean Marc Ayrault qui circule en lien, en Retweet ou en copie écran depuis le remaniement, mais qu'il a écrit ... le 27 février 2011

Ou encore cela :

"Le chômage a encore augmenté. La France n'est ni présidée, ni gouvernée.” : un tweet de Ségolène Royal écrit en 2011 mais qui refaisait régulièrement surface depuis la présidence Hollande jusqu'à ce qu'elle ale supprime de son compte ... mais dont plusieurs internautes ont fait des copies écrans :

Il convient donc vraiment de veiller à ne pas dire n'importe quoi ! Mais, "vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous"

François JEANNE-BEYLOT

Quand le Web participatif est victime de son succès ...

Dans un récent article (repris ici ou là), je tentais de répondre à la question "Pourquoi le web participatif ne fait-il pas participer ?" Je voudrais aujourd'hui relancer la question et surtout apporter un nouvel élément de réponse  avec un exemple d'actualité récente. L'article précédent présentait la vision négative : seulement 1 % des personnes contribuent à un projet participatif ... Regardons maintenant le verre à moitié plein !

Il ne vous aura pas échappé qu'un avion a disparu depuis plusieurs jours maintenant. Un dispositif multinational sans précédent a été mis en place pour trouver des traces de cet aéronef ou quelques éléments de réponse. Un site de crowdsourcing a même été mis à contribution : Tomnod permet aux internautes d'identifier des objets et des lieux sur des images satellite en les croisant avec des interfaces de cartes en ligne. Ce site, appartenant à Digital Globe, entreprise qui fournit notamment des images à Google Earth, a déjà été utilisé pour rechercher la tombe de Gengis Khan en Mongolie, cartographier des dégâts à Christchurch en Nouvelle Zélande après le tremblement de terre de 2011 ou compter les camps de réfugiés en Somalie. Le premier projet (toujours ouvert sur le site de national Géographic) a permis à 156.436 web-explorateurs d'analyser 971.169 images satellites en taguant des lieux (routes, rivières, constructions modernes, constructions anciennes) sans bouger de leur siège et sans, pour l'instant, retrouver la sépulture du fondateur de l'Empire mongol !

Pour le vol 370 de Malaysia Airlines parti de Kuala Lumpur pour Pékin avec 239 personnes à bord et disparu des écrans de contrôle une heure après son décollage, les internautes sont invités à scruter les images satellite du Golf de Thaïlande pour y identifier d'éventuelles traces de kérosène, des radeaux ou des débris d'avion. Et ce sont plus de 2 millions de personnes qui ont cette fois-ci tagué près de 645.000 éléments ; Un succès à faire tomber le serveur du site de Digital Globe (Cf. Communiqué de presse de l'entreprise).

Malgré ce succès, on peut, la encore,  considérer que peu de personnes participent. Même si 2 millions c'est énorme pour un projet participatif, cela ne représente que 0,02 % de la population mondiale. Si on considère que (seulement) 40 % de la population mondiale est connectée à Internet, cela fait toujours "que" moins de 0,07 % de la population mondiale connectée qui a participé à ce projet. Nous sommes bien dans la règle des 1 % évoquée dans mon précédent article.

Mais 1% de la population mondiale connectée, cela fait tout de suite près de 30 millions de personnes ! Et c'est cela le principe du crowdsourcing : compter sur l'effet de masse, même si peu de gens jouent le jeu.

Le deuxième élément est que les participants, qu'il s'agisse de Wikipédia ou de Tomnod sont volontaires. Personne ne les a forcés à contribuer. Ils vont donc souvent le faire de façon plus efficace, voire plus zélée. Dans l'exemple présent on peut imaginer que beaucoup de gens ont créé des comptes "pour voir" mais que ceux qui ont véritablement tagués des cartes l'ont fait pour de nombreux éléments. Sur Wikipédia, nous avions vu que les deux plus gros contributeurs de l'encyclopédie en français ont réalisé à eux seul près de 2% des contributions.

Et pour rester sur une note positive, imaginons la marge de progrès ! Ce chiffre de 1 % ne peut que croitre ...

François JEANNE-BEYLOT

Comment les VTC s’offrent la toile

Si vous avez un blog et que vous voulez fidéliser vos clients, il est bon de leur offrir des cadeaux … Les VTC l’ont bien compris et leurs community manager guettent le moindre article à leur sujet pour saisir l’occasion d’offrir des codes promo personnalisés aux blogueurs. Ainsi, My Little Paris et Stéphane Larue offrent des bons de réduction personnalisés chez Uber, Guizmodo propose à ses lecteurs des bons de promotion personnalisés pour une première course chez Snapcar, Do it in Paris, donne quant à lui des bons de réductions chez Chauffeur Privé. Et le phénomène est le même sur Twitter :

  Même, au-delà des "influenceurs", des sites plus "techniques" ont droit à leurs codes promos : Haikusages, un blog dédié à l’entreprenariat, le design et l’innovation, propose un article plutôt économique qui évoque l’aspect de l’innovation des applications VTC … et qui se termine avec des bons d’achats personnalisés pour Uber et Snapcar. Rue de Baguette, un blog sur les start up en anglais qui propose lui des bons de réductions chez Uber, comme Wordissmall, un site dédiés aux applications mobiles. Silencio, un site sur les hôtels et restaurants parisiens offre des codes promo personnalisé pour chauffeur privé. Vous me direz, ce n’est pas nouveau, déjà il y a deux ans, Gonzague Dambricourt, offrait ses codes promo ubergonzague sur son blog et Grégory Pouy faisait de même sur Twitter …

 

Les événements sont aussi l’occasion d’offrir des codes personnalisés :

 

Bref, tout est bon pour vous faire installer l’application et faire une première course ! En ait si vous voulez un code promo, il suffit de le demander :

 

Minute Buzz a proposé mardi, jour de la grève des taxis, en plus de son code promo pour Chauffeur Privé, une série de gifs animés recensant toutes les mésaventures possibles avec les taxis dans un article digne d’une publicité ou le mot "partenaire" n’apparaît que dans l’URL. On se serait quand même douté que l’habillage complet du site aux couleurs de la marque de VTC n’était pas anodin, malgré le message qui s’affichait sur la page d’accueil :

 

L’éditeur a du trouver la ficelle un peu trop grosse et a retiré la page ... mais elle rete accessible grace au cache de Google notamment.

Allez, venez Uber, Snapcar, Chauffeur Privé, Le Cab & co. Quel sera le premier Community manager à venir m’offrir un code promo ?!

Les Wikipédiens inscrits en 2013 seront donc des Licornes !

Les contributeurs inscrits sur Wikipédia ont, en plus de leur pseudo, un totem. Ce totem est décidé par un vote de la communauté des wikipédiens entre différentes propositions faites par cette même communauté. Ainsi vous croiserez dans les historiques des pages, des animaux disparus (pour les membres inscrits entre 2002 et 2010) et des animaux imaginaires (pour ceux inscrits entre 2011 et 2013). Un vote a eu lieu jusqu'au 31 janvier dernier pour choisir le nom du totem des wikipédiens ayant rejoint la communauté. Et c'est donc "Licorne" qui est sort vainqueur de ce vote. Si vous vous êtes inscrits sur Wikipédia en 2013 vous serez donc une Licorne.


Vous allez me dire que décidément cette communauté est étrange et a des meurs bizarres ...

Mais finalement, comment qualifier un contributeur d'un site participatif lorsqu'on ne peut évaluer la qualité de son intervention ? Car, en effet le plus légitime serait de voter pour ses contributions (quantité et surtout qualité). C'est d'ailleurs ce qui se fait "dans la vraie vie" pour qualifier un expert : il est reconnu par ses pères (experts du même sujet) avec les difficultés que cela implique, ou par la communauté. Non, en fait, le plus souvent dans la vraie vie un expert est autoproclamé ! Il s'exprime par ce qu'il a la parole ...

Mais le problème avec le web participatif c'est que tout le monde peut prendre la parole. Ainsi, les critères qui sont les plus souvent retenus sont l'ancienneté du profil et la quantité de publications. C'est d'ailleurs ce que l'on fait naturellement sur un forum : si vous posez une question sur une communauté en ligne (forum, groupe de discussion, etc.) vous allez "juger" celui qui vous répond assez souvent par sa date d'inscription sur le forum et sur la quantité de réponses qu'il a posté.

Coté qualité des contributions, mentionnons quand même la possibilité sur Wikipédia de décerner des récompenses et distinctions à titre personnel, pour féliciter ou remercier un contributeur dont vous appréciez particulièrement le travail. Ces "décorations" s'affichent sur la page utilisateur du contributeur et ne sont décernées qu'à titre personnel. Elles ne donnent pas d'indication sur l'avis de la communauté quant au travail d'un contributeur. "Il s'agit simplement de remerciements bon enfant."

Bienvenue donc aux Licornes !

François JEANNE-BEYLOT

Jusqu’où va la réputation en ligne ?

Ou plutôt devrais-je intituler cet article jusqu’où vont les agences de e-réputation ? Mais l’objet de ce billet n’est pas de taper sur mes concurrents mais de dénoncer quelques pratiques que je qualifie de sales et que, bien évidement je refuse de faire.

Depuis 5 ans que je fais de l’influence en ligne j’ai toujours soutenu à mes clients qu’il fallait agir de façon transparente. D’abord parce que cela évite de succomber à la tentation de l’illégalité (l’illégalité obligeant souvent de se cacher) ; Mais aussi parce qu’un mensonge finit toujours par se savoir et que le jour où la vérité éclate cela fait très mal !

Déjà en 2005, une marque de cosmétique (Vichy pour ne pas la nommer) lance un des premiers blogs, celui de Claire qui dans "Le journal de ma peau" raconte ses essais de crème antirides et plus particulièrement celle des laboratoires Vichy. Mais rapidement les internautes constatent que Claire est une agence (pas des moindres : EuroRSCG 4D) et commence un des premiers « bad buzz ». Aujourd’hui encore, Plus de sept ans après le Web s’en souvient et les moteurs de recherche vous proposent dans les suggestions « faux blog vichy » …

Vous me direz c’était le début, le Web 2.0 balbutiait. Oui mais plus récemment, l’histoire se répète : Fin 2011, l’agence d’Orangina (Fred & Farid) s’achète des followers sur Twitter et ce de façon grossière (+5000 en 5 jours). Bien que cette démarche ait été, là encore rapidement détectée et dénoncée sur la Toile, la même agence recommence quelques mois plus pour la même marque avec des comptes Facebook qui commentent, likent et surlikent toutes les publications de la marque sur le réseau social (et que les publications de la marque).

A ce stade on aurait presque envie de conseiller à ces agences « si vous voulez tricher, au moins, faites le bien ! » Mais non je persiste et signe, on peut faire de l’influence efficace sans avoir recours à des pratiques si ce n’est inégales, en tout cas malhonnêtes.

Dernier exemple en date : salir la réputation d’une blogueuse. Quelqu’un (on ne sait pas encore qui …) a décidé de payer les internautes pour faire des requêtes sur Google afin de modifier les suggestions de recherche proposées par le moteur. Je profite de cet article pour présenter un service proposé depuis 2005 par Amazon qui permet de rémunérer des internautes pour faire des taches plus ou moins complexes contre rémunération. Je renvoie le lecteur vers la présentation de cet outil, le Turc mécanique d’Amazon sur Wikipédia (en toute transparence ! c’est moi qui est créé et rédigé l’article … vérifiez c’est dans l’historique !) ou sur cet article. Quelque chose me dit que cet outil, pourtant vieux de sept ans va faire parler de lui dans les jours qui viennent.

Alors pour répondre au titre de cet article, je conclurais avec un parallèle. Je viens d'un métier, l'intelligence économique, où les pratiques de certains ont sali l'ensemble de la profession. Il a été nécessaire d'écrire des bonnes pratiques, des chartes de déontologie, de s'organiser en fédération puis syndicat pour faire cesser ces pratiques. Pour certains, dont je suis, l'influence fait partie des activités d'intelligence économique. Ses acteurs sont donc concernés par ces chartes, cette éthique, ces bonnes pratiques, etc. Mais les activités d'e-réputation sont aussi réalisées par des agences de communication. Puissent-elles nous rejoindre dans cette démarche.

François JEANNE-BEYLOT

L'influence française à Davos

Pour la quarantième édition du Forum économique mondial de Davos en Suisse qui débute aujourd'hui et rassemble les hommes et les femmes les plus influents de la planète, parmi les leaders du monde économique, associatif, religieux, politique, des médias. Parmi ces personnalités invitées à s'exprimer cette année, 7 sont françaises :

- Christine Lagarde, Directrice du FMI
- Maurice Lévy, Président et CEO de Publicis Groupe
- Christophe de Margerie, Président te CEO de Total
- Pierre Moscovici, Ministre de l'économie et des finances
- Pierre Nanterme, CEO d'Accenture
- Ghassan Salamé, de l'Institut d'Etudes Politiques
- Tidjane Thiam, CEO de Prudential

On peut rajouter deux personnalités représentant des entreprises françaises à la liste des intervenants :

- Carlos Ghosn, Présidente et CEO de Renault-Nissan Alliance
- L. Markus Karlsson, Editeur de France 24

On Notera également que 19 français participent au forum Young Global Leaders. Pour mémoire il y avait 11 intervenants français en 2013, 8 en 2010 où le président français ouvrait les débats, 5 en 2009, 17 en en 2008, 15 en 2007 et 13 en 2006

Meilleurs voeux de rétablissement

Parce que la crise s’est révélée plus longue, plus profonde que certains de l'avaient prévu, je renouvelle à tous une prescription d'Intermed 10 mg à raison de 3 à 4 prises par jour.  

Je vous rappelle que l'Intermed n'est délivré que par les laboratoires TROOVER et INMEDIATIC. Vous recevrez bientôt par voie postale un nouveau flacon. Sinon n'hesitez pas à nous le réclamer.

A mes voeux de prompt rétablissement, je joins ceux de réussite et de bonheur pour cette nouvelle année qui commence.

Enfin, je vous recommande de lire et de respecter la posologie.

François JEANNE-BEYLOT,
Webologue - Coach numérique

INTERNED^® 10 mg
webaidenbonmbec

COMPOSITION :
Arôme pour le goût, couleur pour la vue, sucre pour le plaisir

PROPRIETES :
INTERNED est un traitement symptomatique des manifestations allergiques ou d'énervement suite à une utilisation abusive ou non satisfaisante d'Internet. Il peut être utilisé en cas de :
- recherche d'information infructueuse sur Internet
- besoin de veille et de surveillance en ligne
- gestion d'image et d'influence digitale
- problème de réputation en ligne

POSOLOGIE :
Prendre un comprimé dans l'un des cas cités dans les propriétés. Il vous soulagera jusqu'à ce que vous puissiez nous appeler. La posologie usuelle est de 1 à 2 comprimés par prise, à renouveler en cas d'envie.

ESPECES DE DESTINATIONS :
Humaines : internautes tous niveaux même débutants : utilisateur occasionnel, novice, geek, troll, social media ninja, twittos, social user, web addict, net gourou, etc.

CONTRE-INDICATIONS :
Si dépassement des doses,  maladie infectieuse des dents (carie).

VOIE ET MODE D'ADMINISTRATION :
Voie orale : Les comprimés sont à croquer et à avaler tels quels éventuellement accompagnés d'une boisson (par exemple eau, soda, café, jus de fruits). Tout autre mode d'administration est déconseillé ...

IL EST RECOMANDE DE TENIR LES COMPRIMES HORS DE LA VUE ET DE LA PORTEE DES ENFANTS

En cas d'inefficacité ou si les symptômes persistent, contacter d'urgence :

Laboratoire TROOVER et INMEDIATIC
Maîtrisez l'information sur Internet
www.troover.com - www.inmediatic.net
01 72 69 01 83 - 01 76 21 23 38